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Marketing et crise sanitaire

État des lieux du web

Double tranchant – moins de consommation dans les commerces préexistants, plus de conso en ligne. Le confinement n’a fait qu’accentuer le phénomène.

Le marché du E-commerce est en hausse constante depuis 20 ans. Nous avons dépassé les 100 milliards d’euros. Malgré une légère diminution de la hausse cette année, les chiffres restent encourageants et ne cessent de progresser. Le montant des paniers moyen en ligne diminue mais pas le nombre de commandes qui continue d’augmenter. Les Français consomment plus mais à moindres frais. Le développement du E-commerce doit aussi son essor à la diversité grandissante des offres (plus de 190 000 sites marchands recensés) et également à l’arrivée massive de système de livraison avantageuse, voire illimité (type Amazon Prime, Aliexpress etc…)

Même si les marques sont un nouvel acteur incontournable de la sphère E-commerce avec l’avènement d’une stratégie DtoC (direct to consumer) la majorité des sites de vente en ligne concernent les TPME. Pour la majorité d’entre eux, ces petits commerces possèdent une boutique physique dans des petites et moyennes communes. Le commerce de proximité trouve donc une porte de sortie via le E-commerce pour pallier un nombre de ventes physique réduit, que ce soit par le contexte actuel, ou par le nombre de chalands peu important. Autre facteur qu’il est important de prendre en compte dans sa stratégie marketing, on estime que d’ici à 3 ans, les ventes mobiles auront dépassé les ventes sur ordinateur. La conception mobile first n’a jamais été plus au centre de la table.

Les défis du webmarketing pour les années à venir :

  • le développement durable et le web écologique Hébergement responsable, moteur de recherche écologique, boite mail verte, conception de sites plus light, consommation web responsable… sont tant d’enjeux et de leviers qu’il sera nécessaire d’intégrer à la stratégie webmarketing de demain.
  • la e-sécurité : avec la nouvelle directive européenne sur la sécurisation des paiements et authentification forte, nous nous dirigeons vers un E-commerce qui se veut plus sécuritaire, plus contraignant aussi avec des systèmes d’authentification plus lourd qui, bien que rassurant, peuvent également constituer un frein à la conversion.
  • la régulation des plateformes d’intermédiation.

Avec le confinement et le manque à gagner dû à la fermeture des commerces n’étant pas « indispensable », certains commerçants font le choix de digitaliser leur entreprise afin de minimiser les pertes. S’adresser de manière ciblée à cette catégorie de métiers peut s’avérer être un choix payant pour les professionnels du numérique.

  • Les aides régionales : le chèque numérique, mis en place par les régions, peut s’avérer être un bon moyen pour les TPME de commencer ou poursuivre leur transition digitale. Pour une durée maximale de 2 ans, vous pouvez vous voir attribuer une subvention équivalant à la moitié du prix de votre investissement en matière de numérique que ce soit pour la création d’un site web ou l’optimisation d’un site existant. Vous recevrez le financement sur présentation de la facture de la prestation.
  • Les aides nationales et européennes : distribuée aux régions, il vous faudra passer par elles pour en bénéficier. Il y a 3 possibilités pour obtenir un financement de son site internet, qu’il soit vitrine ou e-commerce, en une seule langue ou multilingue.
  • Horizon2020
  • COSME
  • Plan d’investissement pour l’Europe (Plan Juncker)

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